Vers le commencement de mai de l'année 1838, et comme dix heures du matin venaient de sonner, la porte cochère d'un petit hôtel de la rue des Mathurins s'ouvrit et donna passage à un jeune homme monté sur un beau cheval alezan, dont les jambes fines et le cou un peu allongé trahissent l'origine anglaise; derrière lui, et par la même porte du même hôtel, sortit, à une distance convenable, un domestique vêtu de noir, et monté comme lui sur un cheval de race, mais dans lequel cependant l'oeil d'un amateur devait reconnaître moins de sang que dans le premier.
Madeleine se remit à l'ouvrage et Amaury s'assit près d'elle.
Publié dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Remarque de clôture : « (La suite à demain.) » Ce roman présente une forte dimension épistolaire.