On a dit qu’une raison particulière avait encore affermi la compatissante résolution du quaker, lorsqu’il s’était décidé d’acheter ce cheval si brutalement traité par le charretier.
En entendant cet homme brutal et méchant parler si grossièrement de l’attachement qui liait ces deux pauvres créatures, le quaker était douloureusement ému, et il se savait plus de gré encore d’avoir cédé à un mouvement de compassion qui le mettait à même de réunir peut-être cet homme et ce cheval, qu’une bizarre destinée avait amenés en France à travers les vicissitudes sans nombre que l’on va raconter.
Le feuilleton est publié dans le haut de la page, sans titre de rubrique. Sous-titre de l'ouvrage : « Histoire d'un cheval. ». Le chapitre II est intitulé « Le Récit. ». Aucune remarque de clôture.