Benvenuto repassa la Seine en toute hâte et prit chez lui non pas un sac, comme il avait dit au comte d'Orbec, mais un petit cabas que lui avait donné à Florence une de ses cousinies, qui était religieuse; puis, comme il tenait à terminer cette affaire le jour même et qu'il avait perdu de vue, ni ses ouvriers qui étaient allés dîner, il reprit le chemin de la rue Froidmanteau, où demeurait le comte d'Orbec, et avec quelque attention qu'il regardât autour de lui, il ne vit rien en allant qui pût lui causer la moindre inquiétude.
Caché par un massif d'arbres, Benvenuto s'approcha d'eux et écouta.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Siècle ». Cet extrait fait partie de la « Troisième partie ». Le chapitre II est intitulé « Quatre variétés de brigands ». Remarque de clôture: « (La suite à demain.) ».