Dès que Barthe et Poiré furent partis, Morillon écrivit un mot au procureur de la commune pour l'avertir qu'il venait de disposer du commandement du château de Nantes pour le service de la république, et qui proposait aux administrateurs de le remplacer par un certain Louis Robertin, indûment retenu dans la prison, sous une fausse accusation, et dont lui, Morillon, répondait sur sa tête.
Nous avons raconté cet incident de la vie de Morillon tel qu'il est reproduit dans les documens de l'époque, parce que cette séquestration, qui ne paraît au premier abord qu'une plaisanterie burlesque, eut sur les événemens de cette histoire et sur les événemens qui ébranlèrent la Bretagne une influence qui en a peut-être complétement changé la face
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Siècle. » Cet extrait fait partie de la Deuxième partie. Remarque de clôture : « (La suite prochainement.) »