Le lendemain, au lever du soleil, Adoë, Hercule et Pipper furent amenés dans le grand tabouï, au milieu de toute la population indienne, avec une pompe lugubre.
Au-dessus de la bordure du tableau, dans un cartel soutenu par deux lions rampans (souvenir du Lion superbe), on lisait cette inscription héroïque, composée par le greffier, qui n'y voulut rien changer : Hercule-Victor-Achille Hardi, surnommé le LION SUPERBE par les farouches Indiens antropophages qu'il a domptés par son courage, est menacé des plus épouvantables supplices, s'il ne prend pas les armes parmi ces Indiens féroces, nommés Piannakolaws, et s'il ne choisit pas une épouse parmi les jeunes filles de leur tribu… Hercule-Victor-Achille Hardi, fidèle à la beauté, à l'honneur et à son propre pays, refuse intrépidement les offres séduisantes qu'on lui fait et demande à grands cris le supplice des braves.
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Le chapitre XXXIV est intitulé « Le Supplice. ». Le chapitre XXXV est intitulé « L'Orage. ». Remarque de clôture : « FIN. ».