Cinq mois après la mort de madame Broussel, par une de ces belles matinées de novembre qui justifient parfois le nom d'été de la Saint-Martin donné à cette époque de l'année, M. de Roquefeuille, la moustache plus noire que jamais, le chapeau sur l'oreille, un cigare à la bouche et les mains plongées dans les poches d'un ample paletot, se tenait debout sur la dernière marche du perron par où l'on entre au café de Paris.
Les deux hommes se quittèrent aussitôt, et Falconet entra dans le café, tandis que M. de Roquefeuille se dirigeait vers son coupé, qui venait de s'arrêter au bord du trottoir.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Siècle ». Cet extrait est tiré de la « Deuxième partie » du roman. Le chapitre I est intitulé « Le retour à Paris. » Remarque de clôture : « (La suite à demain.) ».