A la vue de son fils, M. Falconet fronça ses sourcils grissonants, et sa physionomie exprima un mélange de courroux et d'indignation; mais René, habitué à cet accueil ou trop agité pour s'en émouvoir, parut à peine le remarquer.
Le maître des forges, qui depuis quelques instans voyait son beau-frère sous un jour beaucoup moins défavorable qu'il ne l'avait fait jusqu'alors, parut prêt à lui accorder l'attention la plus profonde; et René lui-même, quoique ce mot de vengeance n'éveillât qu'un faible écho dans son cœur, rapprocha sa chaise d'un air de vive curiosité.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Siècle ». Cet extrait est tiré de la « Deuxième partie » du roman. Le chapitre XV est intitulé « Le conseil de famille. » Remarque de clôture : « (La suite à demain.) ».