Hercule, se dirigeant vers l'hôtel où son cornac était convenu de l'attendre, marchait à grands pas, la tête pleine de pensées ambitieuses et le cœur gonflé d'esperances sic; en proie à la fièvre d'enthousiasme qui l'avait saisi à son entrée dans Paris, cette grande officine où se fabriquent les réputations littéraires, il coudoyait les passans, indifférent à leur mauvaise humeur, se parlait à voix haute, et joignait, en orateur consommé, le geste au discours, ce qui lui donnait l'apparence d'un fou aux yeux de la foule animée et railleuse des Parisiens se rendant à cette heure du jour, qui à ses affaires, qui à ses plaisirs.
Et il monta lestement à sa chambre.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Siècle. » Remarque de clôture : « (La suite à demain.) »