Lorsque, vers la fin de son orageuse carrière, Bryon jetait dans le quatrième chant de Childe-Harold sa dernière protestation et sa dernière plainte, il avait bien raison de s'écrier : « Il y a en moi quelque chose qui me survivra, quelque chose de divin dont ils ne se doutent pas; mais qui, un jour, comme le souvenir harmonieux d'une lyre muette, frappera leurs esprits, et dans des cœurs endurcis maintenant réveillera le remords tardif et profond de l'amour. »
Capable, dans ce temps-là, de tout entreprendre et de tout perdre avec ou pour l'être aimé, je ne pouvais m'associer au vulgaire libertinage du jour sans un profond dégoût. »
Publié dans la rubrique « Feuilleton de La Presse. » En dessous du titre il est écrit : « Private reminiscences of Lord Byron. »