Le nouveau personnage qui se présenta chez Pastourel était Galidou, ou si l'on veut le marquis de Veroni; il s'arrêta sur le seuil de la porte et considéra un moment le spectacle qui s'offrait à lui : Clémence réfugiée dans un coin de cette vaste salle, dans l'attitude de l'effroi; le comte d'Auterive, que l'ardeur de la lutte avait emporté, devenu honteux de son succès en voyant le malheureux Barati enchaîné; Pastourel contemplant son ancien ennemi, non pas avec la joie de l'avoir vaincu, mais avec le dégoût de la victoire qu'il venait de remporter et des moyens qui la lui avaient assurée.
Mais au moment où il le dirigeait vers le lit, la lampe s'éteignit tout à coup, un bruit horrible et sinistre se fit entendre, la salle parut s'ébranler, et un silence absolu, des ténèbres profondes, régnèrent dans cette salle.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Siècle ». Cet extrait fait partie de la « Quatrième partie ». Remarque de clôture : « (La suite à demain.) ».