Sans rien calculer, sans s'enquérir de la présence de don José dans cette chambre, le baron allait s'élancer sur le jeune homme l'épée à la main, lorsque l'enfant dont nous avons parlé sauta des genoux de sa mère et courant au devant du baron, lui cria d'une voix suppliante :
- Ne faites pas mourir le berger, mon père; José ne le veut pas et il pleure beaucoup en priant maman de le sauver.
Et que maintenant le lecteur nous permette de franchir à fois le temps et l'espace, et s'il veut nous suivre au sommet d'une haute montagne le lendemain de cette soirée, il apprendra quelles furent les conséquences de ce qui s'était passé dans le château de la Roque.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Siècle ». Cet extrait fait partie de la « Première partie ». Remarque de clôture : (La suite à demain.) ».