Mme Merlin fit une courte pause avant de répondre à son neveu; puis, le regardant avec une expression de fausse bonhommie, – Mon garçon, lui dit-elle avec une lenteur calculée, j'apprends avec plaisir que ton petit patrimoine est intact, et que tu as, pour l'avenir, de belles espérances de fortune.
Le lendemain, Mme Merlin conduisit sa fille dans une de ces maisons d'éducation dont la sévère discipline rappelle les rigueurs des anciens cloîtres, Entre [erreur d'éditeur] autres recommandations, elle fit à la directrice celles-là expressément de ne laisser Amélie communiquer avec personne du dehors, d'intercepter toutes les lettres que la pauvre recluse aurait la pensée d'écrire, aussi bien que celles qui parviendraient à son adresse.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Siècle. » Suite du chapitre I, intitulé : « Une tante comme il y en a beaucoup. » Remarque de clôture : « (La suite à demain.) »