Vers trois heures de l'après-midi, dans le mois d'octobre de l'année 1844, un homme âgé d'un soixantaine d'années, mais à qui tout le monde eût donné plus que cet âge, allait le long du boulevard des Italiens, le nez à la piste, les lèvres papelardes, comme un négociant qui bien de conclure une excellente affaire, ou comme un garçon content de lui-même au sortir d'un boudoir.
Paris est la seule ville du monde où vous rencontriez de pareils spectacles, qui font de ses boulevards un drame continu joué gratis par les Français, au profit de l'Art.
Publié dans la rubrique « Bibliothèque de Romans Nouveaux » de manière qu’on peut le plier pour en faire un livre. Le roman présente la « Deuxième partie » de la section intitulée « Les Parens pauvres » de la Comédie humaine. La pagination suit celle de La Cousine Bette (publié en fin 1846) par Honoré de Balzac, de sorte qu’on pouvait réunir plusieurs romans dans un livre. Cet extrait contient les pages 245-248 du livre et fait partie de la Première partie du roman. Page titre à la page 245; « Avertissement quasi-littéraire » à la page 246. Chapitre I est intitulé : « Un Glorieux débris de l'Empire. »