- J'ai tous les dehors de l'honnêteté, reprit madame Marneffe en posant sa main sur la main de Lisbeth comme pour en accepter la foi, je suis une femme mariée et je suis ma maîtresse, à tel point que le matin en partant au Ministère, s'il prend fantaisie à Marneffe de me dire adieu et qu'il trouve la porte de ma chambre fermée, il s'en va tout tranquillement.
Servi là par une cuisinière et par un valet de chambre, il louait deux domestiques de supplément et faisait venir son dîner d'apparat de chez Chevet, quand il festoyait des amis politiques des gens à éblouir, ou quand il recevait sa famille.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Constitutionnel » de manière qu’on peut le plier pour en faire un livre. Le roman fait partie de la section intitulée « Les Parens pauvres » de la Comédie humaine. La pagination suit celle des Grands danseurs du roi (publié en juin 1846) de sorte qu’on pouvait réunir plusieurs romans dans un livre. Cet extrait contient les pages 125-128 du livre et fait partie de la « Première partie » du roman. Chapitre XI est intitulé : « Transformation de la cousine Bette. » Chapitre XII est intitulé : « De la vie et des opinions de monsieur Crevel. »