Le lendemain, à neuf heures du matin, le baron, en attendant sa fille à laquelle il avait fait dire de venir, se promenait dans l'immense salon inhabité, cherchant des raisons à donner pour vaincre l'entêtement le plus difficile à dompter, celui d'une jeune femme offensée et implacable, comme l'est la jeunesse irréprochable, à qui les honteux ménagemens du monde sont inconnus, parce qu'elle en ignore les passions et les intérêts.
Comment va-t-elle? dit-il à Reine.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Constitutionnel » de manière qu’on peut le plier pour en faire un livre. Le roman fait partie de la section intitulée « Les Parens pauvres » de la Comédie humaine. La pagination suit celle des Grands danseurs du roi (publié en juin 1846) de sorte qu’on pouvait réunir plusieurs romans dans un livre. Cet extrait contient les pages 181-184 du livre et fait partie de la « Première partie » du roman. Suite du Chapitre XXV. Chapitre XXVI est intitulé : « Sommation sans frais et avec dépens. »