Depuis le retour du férailleur, après sa journée, quand tout dormait dans Limoges, le banquier se coulait le long des murs depuis sa maison jusqu’à celle du père Sauviat.
Sa vieille mère avait remarqué combien l’avarice de Graslin pouvait gêner sa fille, et s’était longtemps refusée à se dépouiller du reste de sa fortune; mais Véronique, à qui les affaires d’argent étaient inconnues et incapable de prévoir un seul des cas où les femmes peuvent désirer la jouissance de leur bien, insista par des raisons pleines de noblesse, elle avait alors à remercier Graslin de lui avoir rendu sa liberté de jeune fille, comme on va le voir.
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Sous-titre : « Véronique. ». Le chapitre II est intitulé « Monsieur Graslin. ». Aucune remarque de clôture.