Jérôme-Baptiste Sauviat, en homme aux yeux de qui la fortune semblait constituer tout le bonheur, qui n’avait jamais vu que le besoin dans l’amour, et dans le mariage qu’un mode de transmettre ses biens à un autre soi-même, s’était juré de marier Véronique à un riche bourgeois.
Elle n’avait jamais vu de camélias blancs, elle n’avait jamais senti le cytise des Alpes, la citrouille, le jasmin des Açores, les volcamerias, les roses musquées, toutes ces odeurs divines qui sont comme l’excitant de la tendresse, et chantent au cœur des hymnes de parfum. Graslin laissa Véronique en proie à cette émotion.
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Sous-titre : « Véronique. ». Le chapitre II est intitulé « Monsieur Graslin. ». Aucune remarque de clôture.