Messieurs, dit le roi au milieu du plus profond silence et après s'être assuré que d'Epernon, Schomberg, Maugiron et Quélus, remplacés dans leur garde par un poste de dix Suisses, étaient venus le rejoindre, et se tenaient derrière lui, Messieurs, un roi entend également, placé qu'il est pour ainsi dire entre le ciel et la terre, les voix qui viennent d'en haut et les voix qui viennent d'en bas, c'est-à-dire ce que commande Dieu et ce que demande son peuple.
En tous cas, s'il dort encore, il doit faire en ce moment-ci de drôles de rêves.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Constitutionnel. » Cet extrait fait partie du quatrième volume du roman. Chapitre X est intitulé : « Comment le roi nomma un chef qui n'était ni son altesse le duc d'Anjou ni monseigneur le duc de Guise. » Remarque de clôture : « (Le 11e chapitre à demain.) »