Deux mois après, à l'ouverture du Salon, et au moment où Agathe allait entrer dans son bureau de loterie, un matin, Giroudeau vint voir madame Brideau, qui se trouvait à déjeûner avec Joseph à qui désormais tout son cœur appartenait. Quand Giroudeau se nomma, la mère et le fils tremblèrent d'autant plus que l'ex-dragon avait une physionomie de vieux loup de mer peu rassurante.
Bien des enfans auraient fait un mouvement d'impatience, auraient souri de pitié; mais l'artiste, qui se trouvait seul avec sa mère dans le coupé, la saisit, la pressa contre son cœur, en disant : - O mère ! tu es mère comme Raphaël était peintre! et tu seras toujours une imbécile de mère !
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Le chapitre IX (Suite) est intitulé : « Dernières roueries de Philippe. ». Nom de l'auteur indiqué ainsi : H. de Balzac. Remarque de clôture : « FIN. ».