Deux jeunes mariées - Feuilleton 18

Journal:
Date du feuilleton: 
09 janvier 1842
Première phrase du feuilleton: 

Eh bien, oui, Rénée, on a raison, on t'a dit vrai. J'ai vendu mon hôtel, j'ai vendu Chantepleurs et les fermes de Seine-et-Marne; mais que je sois folle et ruinée, ceci est de trop. Comptons ! La cloche fondue, il m'est resté de la fortune de mon pauvre Macumer environ douze cent mille francs.

Dernière phrase du feuilleton: 

Le seul être qui se soit montré dans le pays est mon architecte, on ne connait que lui qui ne reviendra plus. Adieu. En t'écrivant ce mot, j'ai dans le cœur autant de peine que de plaisir, n'est-ce pas te regretter aussi puissamment que j'aime Gaston?

Remarques: 

Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Remarque : « Troisième et dernière

partie ». Le chapitre XLVIII est intitulé « De la baronne de Macumer à la comtesse de l'Estorade. ». Le chapitre XLIX est intitulé « De la même à la même. ». Le texte est signé « De Balzac ». Remarque de clôture : « (La suite à demain.) ».