Un silence de trois années a piqué ta curiosité, tu me demandes pourquoi je ne t'ai pas écrit; mais, ma chère Renée, il n'y a ni phrases, ni mots, ni langage pour exprimer mon bonheur : nos âmes ont la force de le soutenir, voilà tout en deux mots.
Je ne suis pas Dante, je ne suis que ton amie et tiens à ne pas t'ennuyer. Toi, tu peux m'écrire, car tu as dans tes enfans un bonheur varié qui va croissant, tandis que le mien… Ne parlons plus de ceci, je t'envoie mille tendresses.
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Remarque : « Troisième et dernière
partie ». Le chapitre LIII est intitulé « Madame Gaston à madame de l'Estorade. ». Le texte est signé « De Balzac ». Remarque de clôture :
« (La suite à demain.) ».