Ma chère Louise, avant de t'écrire, j'ai dû attendre; mais maintenant je sais bien des choses, ou pour mieux dire, je les ai apprises, et je dois te les dire pour ton bonheur à venir. Il y a tant de différences entre une jeune fille et une femme mariée, que la jeune fille ne peut pas plus la concevoir que la femme mariée ne peut redevenir jeune fille.
O Louise, ne compromets pas notre bel avenir à toutes deux ! Ne fais pas les folies dont tu me menaces. J'épouse un vieux jeune homme, épouse quelque jeune vieillard de la chambre des pairs. Tu es là dans le vrai.
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Remarque : « Première partie ». Le chapitre XIV est intitulé « Madame de l'Estorade à mademoiselle de Chaulieu. ». Le texte est signé « De Balzac ».
Remarque de clôture : « (La suite à demain.) ».