Deux jeunes mariées - Feuilleton 8

Journal:
Date du feuilleton: 
03 décembre 1841
Première phrase du feuilleton: 

Mon cher frère, vous ne m'avez pas fait duc de Soria pour que je n'agisse pas en duc de Soria. Si je vous savais errant, et sans les douceurs que la fortune donne partout, vous me rendriez mon bonheur insupportable. Ni Marie ni moi, nous ne nous marierons jusqu'à ce que nous ayons appris que vous avez accepté les sommes remises pour vous à Urraca.

Dernière phrase du feuilleton: 

Décidément, j'ai reconnu que jamais je ne pourrais tourmenter, inquiéter un sot, ni avoir le moindre empire sur lui : il n'y a que les hommes supérieurs qui nous comprennent bien et sur lesquels nous puissions agir. Oh ! pauvre amie, pardon, j'oubliais notre l'Estorade; mais ne m'as-tu pas dit que tu allais en faire un génie ? Adieu, je suis un peu folle et ne veux pas continuer.

Remarques: 

Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Remarque : « Première partie ». Le chapitre XV est intitulé « Le duc de Soria au baron de Macumer. ». Le chapitre XVI est intitulé « Louise de Chaulieu à madame de l'Estorade. ». Le chapitre XVII est intitulé « De la même à la même. ». Le chapitre XVIII est intitulé « De la même à la même. ». Le texte est signé « De Balzac ». Remarque de clôture : « (La suite à demain.) ».