Le caractère de Mathieu Durand avait toute cette différence avec celui de M. de Lozeraie, qu'il emportait avec lui toute la décision forte et rapide de l'orgueil qui trouve encore une espèce de satisfaction dans l'humiliation volontaire qu'il s'impose, tandis que la vanité de M. de Lozeraie gardait toutes les indécisions de la nature qui cherche à échapper par mille faux-fuyans à l'acte de soumission que les circonstances l'obligent à faire.
Si l'on nous demande maintenant comment M. Félix parvint à reconnaître ses fils, nous répondrons que c'est une histoire presqu'aussi longue que celle que nous venons de raconter et que nos lecteurs ont déjà peut-être trouvée assez étendue pour que nous ne croyions pas devoir y ajouter d'autres détails.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Journal des débats. » Remarque d'ouverture: « (Voir les Numéros des 16, 17, 19, 21, 23 et 25 janvier.) »