Flagrant délit (Le) - Feuilleton 2

Auteur:
Date du feuilleton: 
16 septembre 1843
Première phrase du feuilleton: 

On dit souvent d'un jeune homme pauvre que sa naissance et sa position appèlent sic naturellement dans la bonne compagnie et qui néanmoins s'en éloigne, que son manque de fortune le retient nécessairement dans la mauvaise : nous ne discuterons pas ici cette opinion, vraie ou fausse, nous dirons seulement que le contraire arrivait à M. le comte Adolphe de Chastelus : comme il était sans patrimoine, sa position le liait, le garrotait pour ainsi dire à des parens riches auprès desquels il vivait dans le confort le plus complet; table, chevaux, serviteurs, il avait tout chez eux; s'il se fût éloigné, il aurait manqué presque du nécessaire.

Dernière phrase du feuilleton: 

Et en un clien d'œil des chevaux furent demandés à la poste voisine, et la comtesse, accompagnée de Félix, était sur le chemin de Paris.

Remarques: 

Publié au rez-de-chaussée du journal. Remarque de clôture : « (La suite prochainement.) »