Cet extrait est précédé d'une note concernant l'état présent des personnages du récit de cette erreur judiciaire :
« Après avoir lu les chapitres qui précèdent, nos lecteurs doivent être persuadés que nous ne leur donnons pas, sous le titre : les Forçats innocents, une histoire faite à plaisir, ni une cause célèbre enveloppée dans des incidents romanesques.
Presque tous les héros de ce récit vivent encore, et c'est seulement après avoir obtenu d'eux tous les renseignements nécessaires que notre collaborateur s'est mis à écrire ce triste et lugubre drame.
C'est avec les dossiers des deux procès sous les yeux qu'il suit pas à pas les innocents et les coupables ; car, après l'arrêt de la cour de cassation qui vient, il y a quelques jours à peine, de réhabiliter Baffet et Lelouarn, nous n'avons voulu que rendre plus publique encore cette oeuvre de justice malheureusement trop tardive, puisqu'elle ne s'adresse qu'à la mémoire de ces deux victimes d'une erreur judiciaire. »
L’extrait est publié en haut de page, sans titre de rubrique. Le chapitre VII est intitulé : « La prison préventive ».
Remarque de clôture : « (À suivre) ».