Pour le divertissement, nommé velar ou mondongo, on se réunit au bord d'une rivière ou d'un ruisseau, hommes et femmes, jeunes ou vieux, les hommes avec leurs pantalons de toile, leurs souliers de daim et leur chapeau de Jarcy au rebords gigantesques; les femmes, en mousseline blanche et en souliers de soie.
Peu studieux, orgueilleux de sa fortune, vain de sa beauté, et personnel comme tout enfant gâté, il n'avait rapporté d'Europe, où il avait été élevé depuis l'âge de dix ans, aucune connaissance utile à son pays, aucun bon enseignement applicable à sa vie future d'homme; mais, en revanche, il y avait importé les petits manéges, les petites perfidies et toutes ces recherches dont l'homme corrompu s'entoure pour raviver les jouissances décolorées du vice.
Publié dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Le chapitre Lettre XXII (Suite) est intitulé : « A Mme la vicomtesse de Walsh. » Le chapitre Lettre XXIX est intitulé : « A Mme la comtesse Louise de la Redorte. » Remarque de clôture : « (La suite à demain.) »