La nuit était close, les étoiles, comme autant de soleils, brillaient sur le firmament, et la brise se jouant entre les feuilles des arbres, balançait doucement l'un sur l'autre les panaches des palmiers et remplissait l'espace de douces harmonies.
Entouré de bienveillance et de sympathie, mais froid à toutes les affections, essayant tous les plaisirs, toutes les dissipations, mais indifférent à toutes les séductions, à toutes les beautés de l'art et de la nature, et semblable à ces corps devenus insensibles par l'excès de la souffrance, qui ne conservent de la vie que le mouvement, et ne répondent que par l'inertie aux moyens les plus violens de la médecine.
Publié dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Le chapitre Lettre XXIX (Suite) est intitulé : « A Mme la comtesse Louise de la Redorte. » Remarque de clôture : « (La suite à demain.) »