Or, la maison de Félicie était précisément sur le chemin de l'église, et comme un des divertissemens de Joseph devait être d'aller à tous les offices, il en resulta que de temps en temps le jeune clerc sacrifia ce dernier plaisir à celui de désobéir à sa tante.
C'est là, au milieu de ce groupe d'habits brodés qu'il avait enfin osé regarder, une forme gracieuse et mignonne de femme lui était apparue; c'est que, dans cette femme mollement appuyée sur le bras du vicomte, simple mais riche, petite et craintive mais enivrante de grâce et de distinction, radieuse de toilette, mais triste de visage, mais fatiguée de diamans, mais chaussée de satin… il avait retrouvé Félicie-les-pieds-nus!
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Siècle ». Remarque de clôture: « (La suite à demain.) ».