– Monsieur le marquis, Madame la marquise, déclama M. Bobilier en envoyant cette fois son second salut à sa véritable adresse, c'est un beau jour pour le pays, et j'ose ajouter pour moi surtout, que ce jour qui ramène dans le domaine de ses ancêtres le rejeton d'une famille illustre et honorée; un jour depuis longtemps désiré et impatiemment attendu; un jour dont l'aurore nous a comblés de joie, et dont le souvenir vivra longtemps….. que dis-je? vivra toujours dans nos cœurs…..
Le marquis et le juge de paix, suivis du vicomte de Langerac, se dirigèrent vers une bibliothèque servant de cabinet de travail, qui se trouvait située à l'un des angles du château.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Journal des débats. » Cet extrait fait partie de la première partie. Le chapitre X est intitulé : « Une Réception solennelle. » Remarque de clôture : « (La suite à prochainement.) » et ensuite : « Fin de la première partie. »