Gentilhomme campagnard (Le) - Feuilleton 21

Date du feuilleton: 
03 juillet 1846
Première phrase du feuilleton: 

Mis au courant de la grande nouvelle du jour, le juge de paix, qui aimait Froidevaux, comprit sur-le-champ quels désagrémens et quels ennuis pourrait lui attirer un malveillant bavardage, dont l'injustice d'ailleurs lui parut évidente.

Dernière phrase du feuilleton: 

Tous les matins donc Froidevaux, muni de l'attirail qui fait partie du costume des pêcheurs à la ligne, venait prendre position à l'endroit le plus favorable du sentier du bord de la rivière ; et ce jour-là même, après avoir assisté à l'arrivée du marquis de Châteaugiron, il n'avait pu, quoiqu'il fût invité à dîner à la forge quelques instans plus tard, résister à l'attrait que lui offrait ce site champêtre, d'où si souvent il avait aperçu, avec l'espoir que ce hasard n'était pas tout à fait exempt de complicité, se promener dans l'allée des marronniers la jeune et charmante Victorine.

Remarques: 

Publié dans la rubrique « Feuilleton du Journal des débats. » Cet extrait fait partie de la deuxième partie. Suite du chapitre IV, intitulé : « Les Caquets du village. » Remarque de clôture : « (La suite à demain.) »