Gentilhomme campagnard (Le) - Feuilleton 30

Date du feuilleton: 
23 juillet 1846
Première phrase du feuilleton: 

Le lendemain matin, avant qu'eût sonné l'heure de la grand'messe, Georges Froidevaux, vêtu de la blouse et du pantalon de coutil qui avaient excité à un si haut point l'indignation du vieux juge de paix, était assis solitairement dans la chambre à deux lits dont il était resté l'unique habitant, depuis l'installation du vicomte de Langerac au château.

Dernière phrase du feuilleton: 

Persuadé que c'était encore quelqu'un des amis indiscrets dont il avait été importuné la veille, l'amoureux désespéré ouvrit avec une brusquerie voisine de l'emportement; mais le courroux qu'exprimait d'avance sa physionomie se changea en une froide réserve à la vue d'un visage qu'il n'avait jamais aperçu auparavant.

Remarques: 

Publié dans la rubrique « Feuilleton du Journal des débats. » Cet extrait fait partie de la troisième partie. Le chapitre I est intitulé : « Les Présens d'Artaxerce. » Remarque de clôture : « (La suite à demain.) »