Le lendemain matin, avant qu'eût sonné l'heure de la grand'messe, Georges Froidevaux, vêtu de la blouse et du pantalon de coutil qui avaient excité à un si haut point l'indignation du vieux juge de paix, était assis solitairement dans la chambre à deux lits dont il était resté l'unique habitant, depuis l'installation du vicomte de Langerac au château.
Persuadé que c'était encore quelqu'un des amis indiscrets dont il avait été importuné la veille, l'amoureux désespéré ouvrit avec une brusquerie voisine de l'emportement; mais le courroux qu'exprimait d'avance sa physionomie se changea en une froide réserve à la vue d'un visage qu'il n'avait jamais aperçu auparavant.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Journal des débats. » Cet extrait fait partie de la troisième partie. Le chapitre I est intitulé : « Les Présens d'Artaxerce. » Remarque de clôture : « (La suite à demain.) »