– Mon voisin, dit d'un air dégagé l'inconnu qui n'était autre que M. de Boisjoly, j'ai appris l'accident qui vous est arrivé hier, et quoique je n'aie pas encore eu le plaisir de faire votre connaissance, j'ai cru pouvoir venir sans indiscrétion m'informer de l'état où vous vous trouvez maintenant.
A l'instant même où le jeune avocat formulait mentalement ce vœu assez peu philanthropique, la porte s'ouvrit de nouveau sans que cette fois on eût frappé, et le vicomte de Langerac entra dans la chambre aussi familièrement que s'il eût été chez lui.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Journal des débats. » Cet extrait fait partie de la troisième partie. Suite du chapitre I, intitulé : « Les Présens d'Artaxerce. » Remarque de clôture : « (La suite à demain.) »