Gentilhomme campagnard (Le) - Feuilleton 56

Date du feuilleton: 
24 septembre 1846
Première phrase du feuilleton: 

En rentrant dans sa maison après avoir pris une part active aux divers événemens de cette journée orageuse, M. de Vaudrey éprouva une satisfaction véritable, car ni sa réconciliation avec Héraclius, ni son indulgente sympathie pour Mme Grandperrin, ni son affection naissante pour la marquise, ne lui avaient fait complétement perdre de vue le triomphe qu'il venait de remporter sur les bourgeois de Châteaugiron, et il lui tardait de rejoindre les membres de la nouvelle commune pour célébrer avec eux cette victoire si longtemps disputée.

Dernière phrase du feuilleton: 

– En ce cas, voilà notre élection faite, dit M. de Vaudrey, qui ajouta mentalement : Je voudrais bien que Platon, Fénelon et autres faiseurs d'utopies assistassent à cette petite leçon de gouvernement pratique; je crois qu'ils seraient forcés de reconnaître qu'au prix de la manière simple, nette et expéditive dont je mène les affaires de Châteaugiron-le-Vieil, leur République et leur ville de Salente ne sont que des rêveries creuses.

Remarques: 

Publié dans la rubrique « Feuilleton du Journal des débats. » Cet extrait fait partie de la quatrième partie. Suite du chapitre IX, intitulé : « La Commune affranchie. » Remarque de clôture : « (La suite à demain.) »