Deux minutes environ s'écoulèrent, pendant lesquelles une reconnaissance fut opérée de l'intérieur au dehors à travers une façon de lucarne treillissée en fer, puis la porte s'ouvrit, et le nouveau venu se trouva introduit dans un appartement misérable, au milieu d'un effrayant capharnaüm de meubles, d'ustensiles, de coffrets et de vêtemens de toute espèce ensevelis pêle-mêle sous un linceul de poussière, et qui attestaient à la fois chez le maître du logis les phases diverses d'une existence de bohémien et les habitudes d'un prêteur sur gages.
- Allez, allez, monsieur le comte, s'écria-t-il, je vous fais la part du lion, mais moi je garde la part du diable.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Siècle. » Cet extrait fait partie de la Première partie. Chapitre VII est intitulé « La Part du diable. » Remarque de clôture : « (La suite prochainement.) »