Sur la côte de Coromandel, non loin de Madras, dans les terres autrefois désertes, on trouve un paysage si beau que les voyageurs n'en ont jamais parlé, car les phrases leur manquent, et ils aiment mieux laisser dans l'Inde une omission qu'une injustice. M. Sonnerat est le seul qui ait hasardé cette exclamation : - Que la nature indienne est belle dans la solitude de Tinnevely !; puis il a fait la statistique des factoreries de Madras.
Eh ! mon Dieu ! si l'est et l'west India s'habillait et parlait à l'instar de Paris, autant vaudrait rester chez soi au coin de son feu; ce serait une grande économie de boeuf salé, de tempêtes, de naufrages et de maux de cœur. En ce moment, la conversation, excitée par les boissons du Tropique, devint générale, et l'Indien même parla.
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Le chapitre I est intitulé « Le Festin. ». Remarque de clôture : « (La suite à demain.) ».