Outre sa glorieuse demeure légale, Rienzi possédait un palais au quartier de Ripa, vers le mont Aventin. Ses vastes jardins, décorés avec magnificence de bassins de marbre, de statues et de vases précieux, s'étendaient sur les bords du Tibre, le long de l'île de Tyberne, entre le pont du Sénateur et le pont des Quatre-Chefs. Le tribun était déjà bien loin de sa simplicité première.
Là, sans communication avec le dehors, condamné au secret, ne voyant d'autre visage humain que celui d'un geôlier, sourd et muet, par ordre, Rienzi dut croire que sa captivité ne finirait qu'avec lui. Il n'en devait pas être ainsi cependant.
Publié dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Le chapitre X (Suite) est intitulé : « Une ambassade. » Remarque de clôture : « (La suite à demain.) »