Plus d'une année s'était écoulée depuis qu'il gémissait ainsi dans ce néant, dans cet in pace, quand un matin, la porte de sa prison s'ouvre plus large que de coutume.
Elle était dans cette fâcheuse position, lorsque, projetant autour d'elle un regard furetant et troublé, pour essayer de s'appuyer, par la vue du moins, sur son guide, perdu dans cette multitude, elle aperçut les deux cavaliers de Montréal, qui, parvenus à se frayer une autre issue par les bas côtés de la colline, serrés l'un contre l'autre, s'ouvraient forcément un chemin à l'aide de leurs chevaux, vers l'endroit où elle se tenait.
Publié dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Le chapitre X (Suite) est intitulé : « Une ambassade. » Remarque de clôture : « (La suite à après-demain.) »