« Comme consul, ma première pensée après Marengo fut d'ouvrir des négociations avec l'Angleterre.
Si, par des événemens difficiles à comprendre, l'armée française avait dû s'arrêter sur la Midway, elle eût fait, dans tous les passages de la Tamise et de la rade de Portsmouth, ce que les Anglais ont fait a Toulon; les grands arsenaux de Portsmouth et de Chatam n'auraient plus été que des ruines, et pendant vingt ans, la puissance maritime de l'Angleterre n'aurait plus été un embarras pour la France. »
Publié dans la rubrique « Feuilleton de La Presse. » Suite de l'extrait intitulé, « Dictées de l'Empereur. » En dessous du titre il est écrit : « Conduite de Napoléon vis-à-vis de l'Angleterre. » Annotation à propos de l'auteur au début : « Compagnon d'exil et exécuteur testamentaire de Napoléon. » Remarque de clôture : « (La suite à mardi.) »