Le 15 juillet, à la pointe du jour, l'Empereur, dans son costume traditionnel, c'est à dire coiffé du petit chapeau, revêtu de l'habit vert de colonel de chasseur de la garde et l'épée au côté, quitta l'île d'Aix et s'embarqua dans le canot de l'Epervier, qui devait le transporter à bord du Bellérophon.
Les deux amiraux saluèrent avec un respect empreint d'une profonde émotion, et sortirent sans qu'aucune parole ait troublé l'impression solennelle qui nous dominaient tous, Anglais et Français.
Publié dans la rubrique « Feuilleton de La Presse. » Le chapitre IV est intitulé : « Le Bellérophon. » Annotation à propos de l'auteur au début : « Compagnon d'exil et exécuteur testamentaire de l'Empereur. » Remarque de clôture : « (La suite à demain.) »