M. Ferron avait beau se répéter que la trahison de Louis de Landois autorisait les représailles dont il l'avait puni, sa conscience n'était pas tranquille; et lorsqu'il se représentait ce pauvre père sacrifié à la faute de son fils et livré désormais à une implacable douleur, il détestait sa cruauté, son infernale ruse, et le succès qu'elle avait eu, peut-être aux dépens de la vie de ce vieillard, attaqué dans ce qu'il avait de plus cher, son fils et son honneur.
« Monsieur le comte Louis de Landois a l'honneur de vous faire part de son mariage avec madame Aloyac-Honorée-Fanny de Charnal, veuve de M. Ferron, négociante. »
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Siècle. » Histoire conjugale et commerciale. Il y a une citation au début de chaque chapitre.