Depuis qu'il se trouvait maître de sa fortune, M. de Brévannes occupait le premier étage de sa maison située rue St-Florentin; fort indifférent aux jouissances et aux recherches délicates du chez soi, il avait chargé un tapissier de le meubler richement; grâce à cette latitude laissée au marchand, ce logis avait complètement l'aspect de ce qu'on appelle un bel appartement garni, c'est à dire l'aspect le plus banal, le plus triste, le plus froid qu'on puisse imaginer; rien de particulier, rien de personnel, rien qui trahit un goût, une passion : pas un portrait, pas un tableau, pas un objet d'art.
Et Berthe se précipita dans sa chambre, dont elle ferma la porte sur elle. Nous renonçons à peindre la rage de M. de Brévannes et le regard de courroux et de haine dont il poursuivit sa femme.
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Sous-titre de l'ouvrage : « Histoire contemporaine ». Le chapitre VII est intitulé « Madame de Brévannes. ». Remarque de clôture : « (La suite très prochainement.) ».