– Ah! eh bien! le seigneur d'Alpenahr était un digne chevalier, dont le manoir était situé sur le bord de la rivière qui se jetta dans le Rhin, là, justement à notre droite, et qu'on appelle Lahr.
Comme je ne parlais pas assez couramment la langue du roi Frédéric-Guillaume pour dialoguer avec le soldat prussien, le plus laconique des soldats du monde connu, je jugeai plus prudent de rentrer, et je remis au lendemain le plaisir de voir le pont, qui, si magnifique qu'il fût, ne me parut cependant pas valoir une balle de calibre.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Siècle. » Cet extrait fait partie de la section intitulée : « Fragmens d'un voyage sur les bords du Rhin. » Suite du chapitre IV, intitulé : « Du Drankenfeïs à Coblentz. » Remarque de clôture : « (La suite prochainement.) »