On vint dire à Berthe que le confesseur demandé par elle serait à l'église à six heures du soir. A ces mots, elle fut frappée de l'effroi du criminel qui attend la torture. Il y avait une souffrance cruelle à arracher ce forfait de sa conscience pour le faire venir sur ses lèvres; ce moment de l'aveu ravivait le crime et le faisait surgir devant elle dans toute sa réalité et dans toute son horreur.
Les artistes qui, chaque siècle, sont venus dans cette enceinte rêver et s'inspirer, foulaient la terre où reposa le corps béni de leur premier maître, et les inspirations qui ont produit sous leurs ciseaux tant d'œuvres admirables, sont les émanations de l'ame immortelle de Jean Goujon.
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Remarque de clôture : « FIN. ».