Après avoir entendu ces paroles singulières, prononcées par un homme qu'il ne connaissait pas, Rousseau, tremblant et malheureux, fendit les groupes, et, sans se rappeler qu'il était vieux et qu'il craignait la foule, il se fit jour : bientôt il eut gagné le pont Notre-Dame; puis il traversa, en continuant de rêver et de s'interroger soi-même, le quartier de la Grève, par lequel il aboutissait plus directement au sien.
Un bureau, élevé sur une estrade, attendait un président.
Publié dans la rubrique « Feuilleton de La Presse. » Cet extrait fait partie de la troisième partie intitulée : « Joseph Balsamo. » Le chapitre XXXIV est intitulé : « De l'influence des paroles de l'inconnu sur J.-J. Rousseau. » Remarque de clôture : « (La suite à demain.) »