Je n'ai d'autre but, en me rappelant ces souvenirs d'autrefois, que de me considérer inexorablement de dehors en dedans, si cela se peut dire, d'assister en spectateur froid et désintéressé aux scènes de ma pensée intime, d'assister à la lutte de mes instincts, bons ou mauvais, et de n'en répudier aucun, tel bas et misérable qu'il soit.
J'entendis ma tante parler de cette amie, et devinant par instinct qu'il est plus facile de s'isoler au milieu du monde que dans la solitude, j'engageai ma tante à prier cette amie de venir avec sa fille habiter quelque temps à Serval, dont l'air était était (sic) d'une excellente pureté; ma tante accepta avec joie, et bientôt Mme de Verteuil et sa fille, pauvre enfant de dix-huit ans, peu jolie, mais ayant un air de souffrance si résignée, qu'elle intéressait profondément, arrivèrent au château.
Le feuilleton est publié dans le haut de la page dans la rubrique « Variétés » après une interruption de douze jours. La remarque suivante ayant été insérée dans le journal le 9 décembre : « M. Eugène Sue, qui n'est pas à Paris, nous écrit qu'il est obligé de suspendre pendant quelques jours la publication du Journal d'un Inconnu ». Le chapitre IV est intitulé « Hélène. ». Remarque de clôture : « (La suite à demain.) ».