Cette pensée d'abord si pénible : que Mlle de Cardoville était instruite de son amour pour Agricol, se transforma bientôt dans le cœur de la Mayeux, grâce aux généreux instincts de cette rare et excellente créature, en un regret touchant, qui montrait tout son attachement, toute sa vénération pour Adrienne.
Elle allait enfin voir, si cela se peut dire, de près, entendre et juger cette rivale pour qui elle avait failli mourir, cette rivale à qui, dans les angoisses de la jalousie, elle avait prêté tant de physionomies différentes, afin de s'expliquer l'amour de Djalma pour cette créature.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Constitutionnel. » Cet extrait fait partie de la partie intitulée « Le Choléra » et du huitième volume du roman. Chapitre XIX est intitulé : « Les Aveux (Suite). » Remarque de clôture : « (Le 20e chapitre à demain.) »