Juif errant (Le) - Feuilleton 146

Auteur:
Date du feuilleton: 
28 juin 1845
Première phrase du feuilleton: 

On se souvient sans doute que Rodin était allé (quoiqu'il fût alors inconnu à M. Hardy) le trouver à sa fabrique pour lui dévoiler l'indigne trahison de M. de Blessac, coup affreux qui n'avait précédé que de quelques momens un second malheur non moins horrible, car c'est en présence de Rodin que M. Hardy avait appris le départ inattendu de la femme qu'il adorait.

Dernière phrase du feuilleton: 

On était en plein choléra; le postillon avait entendu parler des massacres des empoisonneurs; déjà fort effrayé de la brusque agression d'Agricol, il lui asséna sur la tête un vigoureux coup de manche de fouet, qui étourdi et renversa le forgeron; puis, piquant son porteur à l'éventrer, le postillon mit ses trois chevaux à triple galop, et la voiture disparut rapidement, pendant que les compagnons d'Agricol, qui n'avaient compris ni son action, ni le sens de ses paroles, s'empressaient autour du forgeron et tâchaient de le ranimer.

Remarques: 

Publié dans la rubrique « Feuilleton du Constitutionnel. » Cet extrait fait partie du neuvième volume du roman. Chapitre XIII est intitulé : « La Prière. » Remarque de clôture : « (Le 14e chapitre à jeudi prochain.) »