Pendant que M. Rodin expédiait sa correspondance cosmopolite… du fond de la rue du Milieu des Ursins à Paris, pendant que les filles du général Simon, après avoir quitté en fugitives l'auberge du Faucon-Blanc, étaient retenues prisonnières à Leipsik avec Dagobert, d'autres scènes intéressant vivement ces différens personnages se passaient pour ainsi dire parallèlement et à la même époque… à l'extrémité du monde, au fond de l'Asie, à l'île de Java, non loin de la ville de Batavia, résidence de M. Josué Van-Daël, l'un des correspondans de M. Rodin.
Puis, s'éloignant de la natte en rampant, il regagna l'ouverture par laquelle il s'était introduit dans la cabane, rejoignit hermétiquement les deux lèvres de cette incision, afin d'ôter tout soupçon, et disparut au moment où le tonnerre commençait à gronder sourdement dans le lointain..
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Constitutionnel. » Cet extrait fait partie de la partie intitulée « Les Étrangleurs » et du second volume du roman. Chapitre I est intitulé : « L'Ajoupa. » Chapitre II est intitulé « Le Tatouage. » Remarque de clôture : « (Le 3e chapitre à demain.) »