Déjà plusieurs fois, Morok, le dompteur de bêtes, avait impatiemment ouvert le volet de la lucarne du grenier qui donnait sur la cour de l'auberge du Faucon-Blanc, afin de guetter l'arrivée des deux orphelines et du soldat; ne les voyant pas venir, il se remit à marcher lentement, les bras croisés sur sa poitrine, la tête baissée, cherchant le moyen d'exécuter le plan qu'il avait conçu; ses idées le préoccupaient sans doute d'une manière pénible, car ses traits semblaient plus sinistres encore que d'habitude.
Ce disant, le prophète descendit du grenier par la trappe et disparut.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Constitutionnel. » Cet extrait fait partie de la partie intitulée « L'Auberge du Faucon blanc » et du premier volume du roman. Chapitre III est intitulé : « L'Arrivée. » Remarque de clôture : « (Le 4e chapitre à demain.) »